Perspectives du marché financier canadien 2024: « Bonjour, Tiff. Y sommes-nous? »

Notre rapport 2024 sur les marchés financiers canadiens présente nos réflexions sur l’avenir de l’économie canadienne et des marchés financiers canadiens. Selon notre scénario de référence, le Canada évitera une récession en 2024, ce qui ne signifie pas pour autant que le signal de fin de crise sera lancé aux investisseurs. Nous entrevoyons des risques à l’horizon.

Stu Morrow

Stratège en chef des placements, Morgan Stanley Gestion de Patrimoine Canada

Decembre 2023

Dans cet épisode, je vais me pencher sur notre plus récent rapport intitulé « Perspectives du marché financier canadien 2024 : « Bonjour, Tiff. Y sommesnous? ». 

 

C'est la cinquième épisode : Perspectives du marché financier canadien 2024 : « Bonjour, Tiff. Y sommes-nous? » 

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Enregistrement de balado – Décembre 2023

Titre : Perspectives du marché financier canadien 2024 : « Bonjour, Tiff. Y sommes-nous? »

 

 

Bienvenue à Perspectives canadiennes, votre rendez-vous avec Morgan Stanley Gestion de Patrimoine pour en savoir plus sur la perspective canadienne, autant sur les événements macroéconomiques mondiaux que sur la vision à long terme de l’économie.

 

Ceci est un enregistrement de Stu Morrow, chef des stratégies de placement avec Morgan Stanley Gestion de Patrimoine Canada.

 

Dans cet épisode, je vais me concentrer sur notre récent rapport intitulé « Perspectives du marché financier canadien 2024 : « Bonjour, Tiff. Y sommes-nous? »

 

 

Notre rapport 2024 sur les marchés financiers canadiens présente nos réflexions sur l’avenir de l’économie canadienne et des marchés financiers canadiens.

 

Selon notre scénario de référence, le Canada évitera une récession en 2024, ce qui ne signifie pas pour autant que le signal de fin de crise sera lancé aux investisseurs.

 

Nous entrevoyons des risques à l’horizon.

 

Bien que le Canada ait évité une récession technique en 2023, la dynamique économique s’est ralentie au cours des derniers mois sous le poids des précédentes hausses de taux de la Banque du Canada.

 

Nous pensons que ces hausses de taux passées auront eu un impact décalé sur la croissance économique jusqu’en 2024.

 

Comme l’indique le titre de notre rapport, nous prévoyons que la question la plus fréquemment posée par les investisseurs canadiens en 2024 sera : « Y sommes-nous? » en ce qui concerne la baisse de l’inflation et le moment des réductions des taux d’intérêt par la Banque du Canada.

 

Cette question est au cœur des préoccupations des investisseurs, des prêteurs et des entreprises qui s’attendent tous à des baisses de taux de 75 à 100 points de base en 2024.

 

Quant à l’inflation, nous pensons qu’elle commencera à se rapprocher du taux cible de 2 % de la Banque du Canada au cours de l’année qui vient, ce qui devrait permettre à la Banque de réduire son taux directeur et d’apporter un certain soulagement aux Canadiens d’ici le milieu de l’année. Cela constitue notre scénario de référence…

 

Mais comment les choses pourraient-elles tourner mal durant l’année qui vient?

 

Nous pensons que les risques de dégradation de l’économie canadienne et des marchés financiers sont liés à l’évolution de l’inflation, ce qui aurait à son tour un impact sur le taux directeur de la Banque du Canada.

 

Si la Banque du Canada ne réduit finalement pas ses taux en 2024, probablement en raison d’une inflation élevée et persistante, le risque de récession commencera à augmenter en 2024, voire en 2025.

 

Le marché canadien du logement et des prêts hypothécaires sera certainement mis à rude épreuve dans un tel environnement, dans lequel la croissance serait probablement en baisse, tandis que le chômage augmenterait et que les taux resteraient élevés.

 

Dans ce scénario, il est probable que les taux d’insolvabilité déjà en hausse au Canada s’aggraveront considérablement, menaçant ainsi la rentabilité des banques canadiennes et les attentes en matière de dividendes.

 

Il existe des moyens d’atténuer ces risques pour le marché du logement et des prêts hypothécaires, comme l’indique notre rapport, mais il s’agit néanmoins de notre principale préoccupation pour l’année qui vient, et nous la surveillerons de près.

 

Du point de vue du portefeuille, nos recommandations en matière de répartition tactique des actifs n’ont pas changé à l’aube de 2024. Nous recommandons aux investisseurs de rester en position défensive pour faire face à ce que nous prévoyons être un environnement à la volatilité accrue.

 

Nous prévoyons que la volatilité des obligations, des actions et des produits de base demeurera élevée en 2024, alors que les investisseurs constatent des surprises dans les données sur la croissance et l’inflation.

 

Par conséquent, les investisseurs doivent demeurer diversifiés dans les catégories d’actifs, les régions et les devises. D’un point de vue tactique, nous continuons de recommander aux investisseurs de maintenir une surpondération de titres mondiaux à revenu fixe, tout en demeurant sous-exposés aux actions mondiales. Nous maintenons une position de pondération neutre dans les actions canadiennes, en nous basant sur notre évaluation des indicateurs fondamentaux, de valorisation et des techniques. Vous trouverez plus de détails à ce sujet dans notre rapport.

 

Nous vous remercions de votre écoute. Veuillez visiter notre site Web à l’adresse www.morganstanley.ca pour obtenir de plus amples renseignements sur nos Perspectives du marché financier canadien 2024.